Publié dans Politique

Discours de fin d’année du Président - Un rendez-vous très attendu par le peuple malagasy

Publié le lundi, 30 décembre 2024

Le Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, s'adressera à la Nation le soir du 31 décembre 2024, pour son traditionnel discours de fin d'année. Diffusé sur les médias publics et la page officielle de la Présidence à partir de 20h, ce discours, qualifié d'« allocution qui terminera l'année 2024 » par la Présidence, marque la deuxième allocution de ce type depuis le début de son second mandat. Ce rendez-vous est hautement attendu par les Malagasy, suscitant de nombreuses spéculations sur le contenu du message présidentiel.

Les attentes sont nombreuses. L'année 2024 a été ponctuée par les élections législatives et municipales, événements qui devraient sans doute être abordés. Le Président est attendu sur sa capacité à apaiser les tensions politiques, appelant au calme et à l'unité nationale, face à une population fatiguée de l'instabilité. Des sujets cruciaux pour la vie quotidienne des malagasy seront certainement abordés. Le délestage et la pénurie d'eau, problématiques récurrentes, devraient faire l'objet d'annonce concernant l'achèvement de projets énergétiques, tout en soulignant l'importance de la protection de l'environnement pour préserver les ressources hydrauliques. Le discours ne manquera pas de mettre en avant les succès internationaux de Madagascar en 2024 : la présidence de la SADC (2025-2026), l'élection à la vice-présidence de l'Assemblée générale des Nations Unies et la participation à des événements économiques importants comme le FOCAC (Forum sur la coopération sino-africaine) et des rencontres avec les Emirats arabes unis. Cependant, le point le plus crucial reste la question de la cherté de la vie et de l'inflation galopante vu que l'année 2025 devrait voir l’application de la vérité des prix à la pompe, avec des conséquences potentiellement lourdes sur le quotidien des Malagasy. L'annonce d'une augmentation « significative » du salaire minimum (SMIC) est vivement espérée par une grande partie de la population.

 

Nikki Razaf

Fil infos

  • Au lendemain de mai 1972 - Madagascar au rendez-vous des actes manqués
  • Antananarivo - Un concours de propreté pour les 192 Fokontany
  • Maminiaina Ravatomanga - « Nous répondons à nos détracteurs par nos valeurs »
  • Maison de force de Tsiafahy - Le meurtrier de Nanah déclaré évadé
  • Lac Iarivo et Village Artisanal - Deux projets phares pour transformer Ivato et Antananarivo
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Vol de bovidés - Durcissement des peines en vue
  • Collecte de riz 2024 - L’Alaotra-Mangoro se prépare
  • Assemblée nationale - Pas de face-à-face ministres-députés avant juin

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

A bout portant

AutoDiff